Contratação dos Marechais do Exército

 

 

 

1800, Julho, 12, Berlim

do visconde de Anadia para Luís Pinto de Sousa

 

Ofício nº 229 

(...)

“ 3.  Remeto a V.Exª. junto a este Ofício, cópia da carta que recebi antes de ontem do Marechal Conde de Goltz, a qual ainda que particular e de confiança, e cujas noções políticas não são segundo o meu modo de ver, contudo julguei necessário e útil para o Real Serviço de a pôr diante dos olhos do Príncipe Regente Nos-so Senhor e de V.Exª. para que conhecessem de antemão o seu modo de pensar,  e estivessem prevenidos do vigor do seu caractér pessoal, como igualmente para que o dito possa achar ao momento da sua chegada a Lisboa, todos os materiais e todas as noções necessárias e indispensáveis para poder servir com utilidade, sem perder o tempo, o qual como V.Exª. sabe, é sempre preciosíssimo, mais ainda nas operações militares.

(...)

 

Cópia da carta do conde de Goltz  para  o  visconde  de  Anadia, anexa ao ofício n.º 229, de 12 de Julho de 1800

1800, Julho, 6, Rendsburg

Voilá mes revues finies. Mon Inspection será rendue aujourd’hui, et demain je parts pour Copenhague,  ou plutôt pour Fridrichberg, je trouverai le Prince Royal qui persiste à me parler.

Je presserai mon retour pour partir aussitôt que possible, et toujours avant la fin du mois. La nouvelle de ce que le Paquebot de Londres pour  Cuxhaven a été pris par  un Corsaire français, m’inquiète. La paix entre Bonaparte et l’Autriche se fera sans doute,  et peut-être une Alliance. Je compte  alors beaucoup sur une Alliance du Nord contre le Sud de l’Europe. L’Empereur de Russie va se rapprocher du Cabinet  de Berlin:Il Assemble selon les dernières nouvelles une Armée dans l’intérieur de son Pays, mais il n’a plus de Suwarow.

Nous aurons la Guerre en Portugal, n’en doutons pas, mais je ne la craints point, pourvu que je gagne  la confiance du Souverain et de son Ministre: ce qui me cause quelque peine, c’est la préponderance du Duc d’Alafõens;  il n’a pas du tout été bien avec le Prince de Waldeck. Si je dois bien servir, je demande la pleine confiance du Prince Régent, pour ne pas être gené par qui que ce soit. Je suis homme vrai, loyal et sans détour, et si on le veut l’on me connaitra d’abord dans la première heure.  Je servirai bien, l’honneur me guidera, mais je demande de la confiance et plein pouvoir,  alors je ne crains, ni le bonheur de l’heureux partisan Buonaparte,  ni la méchanceté de  la  ligue démocrate. Le Portugal est brave, les moyens ne purrons nous manquer, mais soyons determinés et actifs. Ce sera par lá  que nous commencerons a nous faire respecter même de nos Alliées, et gagner la confiance de nos Troupes. Je compte à mon passage par l’Angleterre,  m’y  faire connaitre et parler net aux Ministres; ils doivent nous respecter.  Ne nous fions pas / Tout-à-fait aux Troupes auxiliaires, ce ne sont pas eux, mais c’est  à  nous  à avoir  la  préponderance. La conduite du Général Stuard en Portugal n’a pas du plaire. Si vous Monsieur le Vicomte, le trouvez à propos, vous parlerez dans vos Lettres de mes vrais sentiments, que je ne vous cache pas, pourqu’on les connaisse d’abord dans le auquel je me livre,  et que je vais  servir  sans  peur  et  sans reproche, si on agit avec moi ouvertement et loyalement, car sans cela je ne suis bon à rien.  Ayez la bonté Monsieur le Vicomte de faire tout préparer par notre Ministre à Londres,  pour faciliter mon débarquement soit à Yarmouth,  soit à Douvres,  et  pour  mon voyage ensuite.

En Portugal, ont doit presser les préparatifs pour la Guerre, mais ne devons pas être surpris. Y pense-t-on à rétablir et à ravitailler les Fortresses, à établir des Magazins, à rendre l’artillerie mobile et à arranger tous les détails nécessaires pour  la  Guerre ?  Quant aux Plans d’opérations ce sera mon affaire, après que j’aurait fait la connaissance du Pays.Pour des bonnes Cartes levées militairement, je dois les y trouver.

Enfin compter sur moi et  mon tête et activité si l’on m’accorde la confiance que j’ai droit d’exiger, car toute affaire militaire,  doit être arrangée et surveillé par moi, j’en répondrai mais aussi rien ne doit m’être caché.

Je vous écrirais d’abord après mon retour de Friedrichsberg

Tout-à vous

Le C[omte]. de G[oltz].

À Rendsburg ce 6 juillet 1800.

 

Fonte:
ANTT,
Ministério dos Negócios Estrangeiros, «Correspondência recebida das Legações portuguesas - Berlim: Legação de Portugal na Prússia, (1798-1803)», caixa 819, documento n.º ...

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