Cela est une faiblesse du ministre de la guerre.
Mon intention est qu'il ne lui soit plus rien payé,
ni comme frais de logement, ni pour indemnité de fourrages, ni comme
colonel général des hussards, ni comme commandant de division
militaire. Faites-lui connaître qu'à compter de l'année prochaine son
traitement sera réduit, / et témoignez mon mécontentement aux
inspecteurs aux revues de n'avoir pas réclamé contre ces abus.
Quant aux 144,000 francs de frais de bureaux d'état-major,
je veux que le gouverneur n'ait pas de frais de bureaux, qu'il n'en soit
accordé qu'au commandant d'armes, et que cette dépense soit réglée
à 6,000 francs, c'est-à-dire 3,000 francs pour frais de bureaux de la
place; 1,000 francs pour ceux de la division; il y aura 2,000 francs
pour frais de bureaux de la police.
Le commandant d'armes ne jouira ni de fourrages ni
d'indemnité de logement. Il aura 6,000 francs de frais de bureaux et
3,000 francs d'appointements par mois, tout devant être compris dans
cette somme.
Vous ferez connaître an général Junot que je
l'autorise à toucher, pendant le reste de l'année, tout ce qu'il a
touché cette année, et que, moyennant cela, il ne lui sera rien payé
pour ses frais de voyage à Bayonne et pour son traitement de commandant
en chef du corps de la Gironde; que, cependant, il n'aura rien à réclamer
pour frais de bureaux depuis son départ, et qu'à dater de l'année
prochaine son traitement de. gouverneur ne peut être de plus de 60,000
francs.
Faites-moi une recherche sur le traitement de
premier inspecteur et autres traitements extraordinaires , non que je
veuille retrancher quelque chose cette année, mais pour asseoir le
budget de l'année prochaine.
Fonte:
Correspondence de Napoléon Ier, Tome XVI ,
Paris, Imprimerie Impériale, 1864,
págs. 68-69
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